Toi et moi prenions enfin notre envol. Chacune de notre côté même si nous étions éloignées, nous étions toujours proches.
Éloignes sans l’être…
Permettant de vivre
Vivre, manger, rire….
Puis soudain, Stop ! Rideau.
L'ingérable réalité a refait surface. Pourtant, nos mains se démêlaient si joliment depuis ces derniers mois. Se jointant de temps en temps au grès des bons moments. La vie tout simplement avait repris son cours, Calmement, posément, tranquillement. Tu étais prête, il me semble. Les aventures inédites avaient ponctué ta vie. J'étais fière de toi, de ton envie.
Ton envie d'être.
Ton envie d'être aussi cette si jolie femme.
Femme !
Je ne pouvais imaginer que ton esprit, ton corps disent stop à la croisée du chemin, là où le toit du château devait être achevé. Tu as trébuché, chutant immanquablement. Nous replongeant moi avec toi.
Car moi lorsque tu plonges, je ne plonge pas ! Je coule et je me noye. Je ne peux apparemment encore ne pas plonger. Mais là je me débats et me bats vite, très vite. Il y a urgence pour moi. Je ne peux cette fois, te porter doucement...
Je sais qu'aujourd'hui tu n'es plus une enfant. Je sais qu'aujourd'hui si tu te réfugies au creux de tes reins, la peau sur les os. Ce n'est pas 5 ans que tu vas continuer à perdre !
C'est aujourd'hui le 1 er jour du reste de ta vie en compagnie de Ton ancienne meilleure ennemie : L'anorexie.
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